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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/95

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Claude échappant bientôt de la main qui le dirige, veut s’engloutir au vagin présenté… Non, non, dit Clairwil, en contenant l’ardeur de son amant : Juliette, fais-le moi desirer ; branle-moi le clitoris ; et Claude ne se prête à ces préliminaires, qu’en me palpant ; pendant qu’une de ses mains entrouvre le con de Clairwil, l’autre me masturbe. Semblable, enfin, au coursier fougueux qui se dérobe au frein de son conducteur, Claude s’engloutit dans l’antre qui lui est offert ; et me renversant à côté de Clairwil, le fripon fout l’une à tour de

    n’éprouve-t-on pas en effet, à voir un beau membre se dresser sous les lubriques agitations qu’on lui imprime ! Qu’il est flatteur, et pour l’amour-propre et pour la luxure, de sentir avancer ainsi son ouvrage ! Dans quel état ne doit-on pas se trouver, sur-tout à l’époque du complément de sa besogne ; et comment ne pas décharger soi-même, en voyant s’élancer au loin, ces flots divins de la semence ! Ah ! faut-il être femme, pour goûter ce plaisir ! Quel homme un peu voluptueux ne le comprend pas ; et quel est celui qui, du moins une fois dans sa vie, n’a pas branlé d’autres vite que le sien ?