Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 8, 1797.djvu/190

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s’exerçaient déjà sur son clitoris ; j’essayais sa sensibilité… grand Dieu, qu’elle était vive ! Honorine pensa s’évanouir aux savantes pollutions par lesquelles je savais si bien la livrer au plaisir ; malgré tous les combats de sa vertu mourante, quelques soupirs m’annoncent sa défaite. C’est alors que mes caresses redoublent, aucun être ne sert les crises de la volupté comme moi : je sens le besoin que mon amante a d’être secourue ; il faut pomper sa semence pour en faciliter les jets ; peu de femmes sont pénétrées comme elles le devraient du besoin qu’elles ont d’être gamahuchées quand leur foutre va s’élancer, il n’est pourtant point alors de service plus divin à leur rendre ; avec quelle ardeur je remplis ce soin avec mon amie ; à genoux entre ses cuisses, je soulève ses hanches de mes mains, j’enfonce ma langue dans son con, je le suce, je le pompe, et pendant ce tems mon nez collé sur son clitoris continue de la décider au plaisir. Quelles fesses mes mains maniaient ? c’étaient celles de Vénus même, je sentais la nécessité d’allumer un embrâsement général : on ne saurait trop bien servir ces crises-là… Aucune espèce de restriction, et