Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 8, 1797.djvu/192

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qu’Honorine soupire… elle se pâme, cette femme céleste… elle décharge, elle est dans la plus divine extase, et c’est à moi que son délire est dû.

Ah ! je t’adore, mon ange, me dit cette douce colombe, en r’ouvrant les yeux à la lumière… tu m’as fait mourir de volupté ; mais comment ferai-je pour te rendre… ah ! tiens, le voilà, le voilà, m’écriai-je en me déshabillant comme elle, et plaçant une de ses mains sur mon con… branle-moi, mon amour, je me livre à tes coups… juste ciel ! que n’en pouvons-nous faire davantage ! mais Honorine, mal-adroite comme toutes les honnêtes femmes, allumait en moi des desirs, et ne savait en éteindre aucun ; j’étais obligée de lui donner des leçons. Imaginant enfin qu’elle en ferait plus avec sa langue qu’avec ses doigts, je| la fais placer entre mes cuisses, et elle me gamahuche pendant que je me branle moi-même. Prodigieusement excitée par cette femme délicieuse, je décharge trois fois de suite dans sa bouche. Dévorée enfin du desir de la voir entièrement nue, je la relève, je la débarrasse de ses vêtemens ; oh Dieu ! c’est alors je crois voir l’astre du jour lorsqu’il se