Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 8, 1797.djvu/266

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des roses à cueillir aux autels de Vénus-Callipige. Olimpe sonne, deux jeunes filles de quinze ans paraissent aussitôt ; la libertine en avait toujours à ses ordres… Ah bon, dit le magistrat, dites leur de venir promptement vaquer à des fonctions qu’il est désagréable de faire soi-même ; obéi dès qu’il est entendu, Ghigi met entre les mains des pucelles les tristes dépouilles de son humanité fléchissante ; et mes fesses continuent d’être l’objet de ses baisers ; bientôt sa langue pénètre, sans que jamais la moindre distraction vienne refroidir son hommage. Bracciani plus heureux, est déjà dans l’anus d’Olimpe, pendant que la jeune satellite, à genoux devant lui, gamahuche le trou de son cul ; ce tableau duquel Ghigi s’approche un moment, le décide ; il écarte mes fesses, s’y place à demi bandant, et se fait flageller pour soutenir l’attaque… le traître… il déshonore mes charmes… n’ayant pas assez de consistance pour se maintenir dans son poste, il en est rejeté. Accoutumé à l’injustice, c’est à la petite fille qu’il s’en prend… elle le fustigeait. Si vous frappiez plus fort, s’écrie-t-il, cela ne m’arriverait pas ; et en même-tems il lui applique un soufflet si vi-