Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 8, 1797.djvu/316

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décalotté, et peut avoir huit pouces de long, sur six de circonférence ; il ne fut pas plutôt dressé que les passions papales s’exprimèrent avec énergie : comme il avait le visage collé sur mes fesses, ses dents se firent sentir, et ses ongles leur succédèrent. Tant que ce ne fût qu’un jeu, je ne dis mot ; mais le Saint-Père s’oubliant, je me retournai : Braschi ; lui dis-je, je consens au rôle de complice avec toi, mais je n’aime pas celui de victime. Quand je bande et que je paye, me répondit le Pape, j’observe peu toutes ces différences… Eh bien ! chie… chie… Juliette, cela me calmera ; j’idolâtre la merde, et ma décharge est sûre si tu peux m’en donner. Je me replace ; ayant la possibilité d’obéir, je le fais ; le vit pontifical se durcit à tel point, que je crois qu’il va décharger… Viens, prêtes-toi, continue le pourceau, il faut que je t’encule… Non, non, dis-je, tu perdrais ta vigueur, nos orgies nocturnes s’en ressentiraient. Tu te trompes, dit le Pape, tenant mon cul toujours en arrêt ; je fouts souvent trente ou quarante culs sans perdre mon sperme… Présentes-toi, te dis-je, il faut que je t’encule. Comme je n’avais point d’obstacles à