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de la lubricité sodomite… Oh ! l’exécrable homme ! dit l’ambassadrice… en voilà assez. Qu’il vienne maintenant critiquer ma conduite… ah ! comme il y sera reçu ! Oh ! Juliette, tout cela est affreux… mes hommes ! mes hommes ! que je me venge, Juliette ! Que je me venge avec usure. Et ayant mis en train les lubricités de la femme, je ne suis pas long-tems à les aller faire observer au mari.

Mille pardons, si je vous dérange, Monseigneur, dis-je en entrant ; mais voici l’instant, je ne veux pas qu’il vous échappe ; tenez, lui dis-je en le conduisant à un trou différent de celui par lequel lui-même avait été vu par sa femme, examinez comme on vous trahit… O ciel ! dit Florella… Avec six hommes, et de quelle espèce encore ?… Oh ! la scélérate !… Juliette, voilà votre argent, ce spectacle est un coup de foudre pour moi… Je ne puis achever… Reprenez ces enfans… Ne me parlez jamais de plaisirs. Ce monstre empoisonne ma vie… Je suis au désespoir.

Peu m’importait, et que ses lubricités se terminassent ou non, sa femme les avait vu commencer, c’était tout ce qu’il me fallait,