Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/136

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du monde, que je quittai néanmoins bientôt pour enfiler celui d’Ernestine sa femme, belle et voluptueuse créature, que je limai long-tems, Frédégonde m’attire : autant Ernestine avait mis de douceur et de délicatesse dans ses jouissances, autant celle-ci parut y mettre de fureur et d’emportement : en la quittant, je vole à son mari. Eric-Son, âgé de cinquante ans, frétille sous mon vit, comme la colombe sous le ramier, et le paillard met tant de sel dans sa jouissance, qu’il arrache mon foutre ; mais Brahé qui m’appelle, sait bientôt, en me suçant avec ardeur, rendre à mon engin l’énergie que les belles fesses d’Eric-Son, viennent de lui faire perdre, et celles qu’il me présente, et dont je sonde l’anus, me font bientôt oublier tous les plaisirs que je viens de goûter. Je fouts Brahé, près d’un quart d’heure, et ne le quitte que pour Volf, qui sodomisait Ulrique, dont le cul délicat obtient bientôt mon sperme. Que de libertinage ! que d’impureté dans cette dernière créature ! tout ce que la volupté peut avoir de plus piquant, tout ce que le libertinage a de plus effréné, fut mis en usage par cette Messaline ; s’emparant de