Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/234

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de merde. Sacre-dieu, dit Borchamps, en appliquant un si vigoureux coup de pied dans les fesses de cette petite fille, qu’elle pensa voler par la fenêtre qu’on venait d’ouvrir pour aérer la chambre, oh foutre ! comment n’égorge-t-on pas, à la minute, une petite putain de cette espèce ? Que diable as-tu, dit Clairwil à son frère ; ce n’est que de la merde, et tu l’aimes ; préfères-tu celle de Juliette ? viens, viens la recevoir, mes doigts sentent son étron, elle va te le pondre dans la bouche… Oh ! comme nous devenons sales, dit le capitaine, en adaptant ses lèvres au trou de mon derrière, et sollicitant ce qu’on lui fait espérer : le foutre n’est pas loin, quand on tient de semblables propos ; je chie : le croirait-on, il chie lui-même, et c’est dans la bouche de Christine, qu’il a fait placer sous ses fesses, que le vilain lâche la bordée, en avalant l’étron que je lui fais. Vos plaisirs sont bien impudiques, dit Clairwil, en se faisant faire, par Francisque, la même opération sur le nez… Ah ! foutue gueuse, lui crie son frère, tu n’es pas loin de perdre ton sperme, je m’en apperçois à tes infamies. Foutre, dit-elle, je veux qu’on me mette à terre… je veux qu’on