Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/363

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fait tout ce que tu as voulu ; nous avons imité tes bisarreries, fais nous donc voir comme tu te conduis dans cette dernière crise de la volupté. Un moment, dit notre homme, il en est un ici qui fait mes délices ; je ne sors jamais sans le foutre. Sur un signe à l’un de ses geoliers, on lui amène un vieillard de plus de quatre-vingts ans, dont la barbe blanche descend au-dessous du nombril. Viens, Jean, lui dit Vespoli, en le saisissant par la barbe, et le traînant ainsi tout du long de la cour, viens que je mette mon vit dans ton cul. Le vieillard est impitoyablement attaché, fustigé ; son cul, son vieux parchemin ridé se baise, se lèche, s’encule ; et Vespoli se retirant, tout prêt d’élancer son foutre… Ah ! nous dit-il, vous voulez me voir décharger ; mais savez-vous que je ne parviens jamais à cette crise, qu’il n’en coûte la vie à deux ou trois de ces infortunés. Tant-mieux, répondis-je ; mais j’espère que dans tes massacres, tu n’oublieras ni Dieu, ni la Vierge ; j’avoue que je déchargerai bien délicieusement en te voyant assassiner le bon Dieu d’une main et sa brue de l’autre : il faut, si cela est, que pendant ce tems j’encule Jesus-Christ,