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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/55

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que vous, je le jure. — Tu la martyriseras ? — Je la tuerai, si vous le voulez ; et ici, Borchamps qui maniait mes fesses pendant cette conversation, ne put retenir son foutre, et le perdit avant que d’avoir le tems de me le lancer dans le derrière. À demain, mon ami, me dit-il, c’est demain que je te ferai faire tes épreuves ; vas te reposer comme moi, jusques-là ; et surtout sois sage ; le foutre est l’ame de toutes ces choses-là ; il faut laisser doubler la dose du sien, quand on veut faire des infamies.

À l’heure indiquée, ma mère passa chez Borchamps ; le vilain homme y était ; la scène fut affreuse : la pauvre femme fondit en larmes, en voyant que j’étais un de ses ennemis le plus acharné. J’enchéris sur les horreurs dont mon père et son ami l’accablaient. Borchamps voulut que cet ami m’enculât sur le sein de ma mère, pendant que j’égratignerais ce sein sacré, qui m’avait donné l’existence. Vivement pressé par un beau vit au cul, l’imagination singulièrement flattée d’être foutu par un scélérat de profession, je fus plus loin qu’on ne m’avait dit, et j’emportai, de mes dents, le bout du teton droit de ma très-respectable mère ;