Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/153

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[13]à qu’il avait eu affaire.101) Un jeune abbé demanda ma sœur quelque temps après, il était jeune et joli, mais à peine pouvait-on distinguer son vit, tant il était petit et mou. Il l’étendit presque nue sur le canapé, se mit à genoux entre ses cuisses, lui soutenant les fesses des deux mains, et lui chatouillant avec une [main] le joli petit trou de son derrière, pendant ce temps-là sa bouche se porta sur le con de ma sœur, il lui chatouilla le clitoris avec la langue, et s’y prit si adroitement, fit un usage si compassé et si égal de ses deux mouvements, qu’en trois minutes il la plongea dans le délire, je vis sa tête se pencher, ses yeux s’égarer, et la friponne s’écria ; „ah, mon cher abbé, tu me fais mourir de plaisir“. — L’habitude de l’abbé était d’avaler exactement la liqueur que son libertinage faisait couler, il n’y manqua pas, et se secouait, s’agitait à son bon bout en opérant contre le canapé sur lequel était ma sœur, je lui vis répandre à terre les marques certaines de sa virilité ; j’eus mon tour le lendemain, et je puis vous assurer, messieurs, que c’est une des plus douces opérations, où je me sois trouvée de ma vie, le fripon d’abbé eut mes prémices, et le premier foutre, que je perdis, fut dans sa bouche ; plus empressé que ma sœur de lui rendre le plaisir, qu’il me faisait, je saisis machinalement son vit flottant, et ma petite main lui rendit ce que sa bouche me faisait éprouver avec tant de délices.“ — Ici le duc ne put s’empêcher d’interrompre, singulièrement échauffé des pollutions auxquelles il s’était prêté le matin, il crut que ce genre de lubricité exécuté avec la délicieuse Augustine, dont les yeux éveillés et fripons annonçaient le tempérament le plus précoce,