Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/158

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au reste, qui me parut lui être assez indifférent, car il ne me parut jamais ou qu’il s’en informât, ou qu’il s’en souciât qui sait même. Tous les hommes sont extraordinaires — si elle ne lui aurait peut-être pas déplu !“103) — Ici Durcet que ce récit venait d’enflammer, voulut comme le vieil abbé sucer le trou d’un cul mais non pas celui d’une fille ; il appelle Hyacinthe, c’était celui de tous qui lui plaisait le plus ; il le place, il baise le cul, il branle le vit, il gamahuche ; au tressaillement de ses nerfs, au spasme, qui précédait toujours sa décharge on croit que son petit vilain en choix que secourait Aline de son mieux, allait enfin dégorger ses semences, mais le104) financier n’était pas si prodigue de son foutre, il ne banda seulement pas, on imagine, de la change d’objet. Céladon est offert et rien n’avance ; une cloche heureuse, qui annonçait le souper, vient sauver l’honneur du financier… „Ce n’est pas ma faute,“ dit-il, en riant à ses confrères, „vous le voyez, j’allais remporter la victoire, c’est ce maudit souper qui la retarde, allons changer de volupté, je n’en reviendrai que plus ardent aux combats de l’amour quand Bachus m’aura couronné.“ Le souper aussi succulent que gai et lubrique comme à l’ordinaire fut suivi d’orgies, où on fit beaucoup de petites infamies, il y eut beaucoup de bouches et de culs sucés, mais une des choses, à qui l’on s’amusait le plus, fut de cacher le visage et la gorge des jeunes filles et de parier de les reconnaître rien qu’examinant les fesses. Le duc s’y trompa quelques fois, mais les 3 autres avaient une telle habitude de culs, qu’ils ne s’y trompèrent pas une seule fois. On fut se coucher et le lende-