Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/180

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le plus mûr, on lui avait donné à la scène, que je surpris, une femme de 50 ans marquée comme vileuse publique et qui de plus était borgne, cette double dégradation lui parut un trésor, il s’enferme avec elle, la fait mettre nue, baise avec transport sur ses épaules les signes certains de son avilissement, suce avec ardeur chaque sillon de cette plaie qu’il appellait honorable.122) Cela fait, toute son ardeur se portait au trou du cul, il entr’ouvrait les fesses baisant délicieusement le trou flétri qu’elle renfermait, le suçait fort longtemps et revenant se campa à cheval sur le dos de la fille, il fit frotter son vit aux marques qu’elle portait de la justice, en la louant d’avoir mérité le triomphe et se penchant sur son derrière, il consomme le sacrifice, en rebaisant l’autel où il venait de rendre un aussi brûlant hommage et versant un foutre abondant sur ces marques flatteuses, dont il s’était si bien échauffé la tête.“123) — „Sacre Dieu,“ dit Curval à qui la124) lubricité tournait l’esprit ce jour-là, „voyez mes amis, voyez à ce vit bandant, à quel point m’échauffe le récit de cette passion !“ et appelant la Desgranges : „Viens, bougresse,“ lui dit-il, „viens-toi, qui ressemble si bien à celle qu’on vient de peindre, viens me procurer le même plaisir, qu’elle donna au commandeur.“ — La Desgranges approche, Durcet, ami de ces excès, aide le président à la mettre nue, d’abord elle fait quelques difficultés, on se doute du fait, on la gronde de cacher une chose, qui va la faire chérir davantage de la société, enfin son dos flétri paraît et montre par une vieille m. m. qu’elle a deux fois subi l’opération déshonorante, dont les vestiges allument néanmoins si complètement les im-