péter, l’enfila bientôt dans le même genre pendant que Durcet faisait ses petites villanies de choix au cul charmant de Cupidon, nos deux principaux athlètes ne déchargèrent point, et s’emparent bientôt l’un de Rosette et l’autre de Colombe, ils les enfilèrent en levrette et entre les cuisses de la même manière qu’ils venaient d’agir avec Michette et Giton, en ordonnant à ces charmants enfants de branler avec leurs jolies petites mains et d’après les instructions reçues. Ces monstrueux bouts de vit qui dépassaient au-delà de leur ventre et pendant ce temps-là les libertins maniaient à l’aise les trous de culs frais et délicieux de leurs petites jouissances. On ne répandit cependant point de foutre, on savait qu’il y avait de la besogne délicieuse pour le soir, et on se ménagea ; de ce moment les droits des jeunes épouses s’évanouirent, et leur mariage, quoique fait dans toute la forme, ne devint plus qu’un jour, ils rentrèrent chacun dans les quadrilles qui leur étaient destinés et on fut écouter la Duclos qui reprit ainsi son histoire : „Un[31] homme à-peu-près des mêmes goûts que le financier qui termina mes récits d’hier soir, ou si vous le trouvez bon, messieurs, commence ceux d’aujourd’hui ; c’était un maître de requêtes d’environ 60 ans, et qui joignait à la singularité de sa fantaisie celle de ne vouloir que des femmes plus vieilles que lui. La Guérin lui donna une vieille maquerelle de ses amis dont les fesses ridées n’offraient plus que l’image d’un vieux parchemin servant à humecter du tabac. Tel était pourtant l’objet qui devait servir aux hommages de notre libertin, il s’agenouilla devant ce cul décrépide, le baise amoureusement, on lui pète au nez, il s’extase,
Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/199
Apparence