Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/306

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songes, mais comme les lois étaient formulées sur cela, et que jamais les femmes n’étaient crues, il fut question de savoir, comment on punirait à l’avenir cette femme sans risque de gâter son fruit, on décida qu’à chaque délit elle serait obligée à manger un étron et en conséquence Curval exigea qu’elle commença sur le champ, on approuva, on était pour lors au déjeuner dans l’appartement des filles, elle eut ordre de s’y rendre, le président chia au milieu de la chambre, et il lui fut enjoint d’aller à 4 pattes dévorer ce que le cruel homme venait de faire, elle se jeta aux genoux, elle demanda pardon, rien n’attendrit, et la nature avait mis de bronze au lieu d’un cœur dans ce ventre-là, rien de plus plaisant que toutes les simagries que la pauvre petite femme fit avant d’obéir, et Dieu sait comme on s’en amusait, enfin il fallait prendre son parti, le cœur bondit à la moitié de l’ouvrage, il n’en fallut pas moins l’achever, et tout y passa, chacun de nos scélérats excité par cette scène, se faisait, en la voyant, branler par une petite fille et Curval singulièrement excité de l’opération et qu’Augustine branlait à merveille, se sentant prêt à débonder, appela Constance qui finissait à peine son triste déjeuner : „Viens putain,“ lui dit-il, „quand on a gobé le poisson, il y faut mettre de la sauce, elle est blanche, viens la recevoir, il fallut encore passer par là et Curval, qui tout en opérant faisait chier Augustine, lâcha le cul dans la bouche de cette malheureuse épouse du duc, en avalant la petite merde fraîche et délicate de l’intéressante Augustine. Les visites se firent, Durcet trouva de la merde dans le pot de chambre de Sophie. — La pauvre personne s’excusa en disant qu’elle s’était