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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/347

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femme, comme il le croyait. — [103]Un autre voulait que je lui insinuasse dans le canal de l’urèthre un petit bâton noué, qu’il portait à ce dessein dans un étui, il fallait secouer vivement le petit bâton, qu’on introduisait de 3 pouces, et de l’autre main lui branler le vit à tête décalottée, à l’instant de sa décharge on retirait le bâton, on se troussait par devant, et il déchargeait sur la motte. [104]Un abbé, que je vis 6 mois après, voulait que je lui laissasse dégoutter de la cire de bougie brûlante sur le vit et les couilles, il déchargeait de cette seule sensation, et sans qu’on fût obligé de le toucher, mais il ne bandait jamais, et pour que son foutre partît, il fallait185) que tout fût enduit de cuir, et qu’on n’y reconnût plus figure humaine. — [105]Un ami de ce dernier se faisait cribler le cul d’épingles d’or et quand son derrière ainsi garni ressemblait à une casserole, bien plus, qu’à un fessier, il s’asseiyait pour mieux sentir les piqûres, on lui présentait les fesses très écartées, il se branlait lui-même, et déchargeait sur le trou de cul.186) „Durcet,“ dit le duc, „j’aimerais assez à voir ton beau cul, tout grassouillet, tout couvert comme cela, d’épingles d’or, je suis persuadé qu’il serait, — on ne saurait plus, — intéressant.“ — „Ms. le duc,“ dit le financier, „vous savez qu’il y a quarante ans, que je fais gloire et honneur de vous imiter, ayez la bonté de me donner l’exemple et je vous réponds de le suivre.“ — „Je renie Dieu,“ dit Curval, qu’on n’avait pas encore entendu, „comme l’histoire de Lucile m’a fait bander, je me tenais muet, mais je n’en pensais pas moins, tenez,“ dit-il, en faisant voir son vit collé contre son ventre, „voyez, si je vous ments, j’ai une furieuse impatience de savoir le dénouement de l’histoire de ces trois bougresses-là, je