Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/419

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belle fille du jour, et que de plaisir il a du avoir !“ Cette idée le fit décharger, il était couché près d’elle, il la serrait, ses cuisses collées contre les fesses, et lui déchargea sur le trou du cul avec des marques de plaisir incroyable, et criant comme un diable en perdant son sperme : „Ah foutre, foutre, comme j’aurais voulu l’avoir tuée.“ — Telle fut la fin de l’opération, le libertin se releva et disparut. Il était temps que nous revenions relever notre moribonde, elle n’en pouvait plus, la contrainte, l’effroi, tout avait absorbé ses sens, et elle était prête à jouer d’après nature le personnage qu’elle venait de si bien contrefaire, nous partîmes avec quatre louis, que nous remit le valet, qui comme vous imaginez bien nous volait au moins la moitié202) — „Vive Dieu,“ s’écria Curval, „voilà une passion, il y a d’un sel de piquant au moins là dedans.“ — „Je bande comme un âne,“ dit le duc, „je parie que ce personnage-là ne s’en tint pas là.“ — „Soyez en sûr, M. le duc,“ dit Martaine, „il y veut quelquefois plus de réalité, c’est de quoi Md. Desgranges et moi aurons occasion de vous convaincre.“ — „Et que diable fais-tu en attendant,“ dit Curval au duc. — „Laisse-moi, laisse-moi,“ dit le duc, „je foute ma fille et je la crois morte.“ — „Ah, scélérat,“ dit Curval, „voilà donc des crimes dans ta tête.“ — „Ah foutre,“ dit le duc, „je voudrais bien qu’ils fussent plus réels,“ et son sperme impur s’échappa dans le vagin de Julie. „Allons, poursuis, Duclos,“ dit-il, aussitôt qu’il eut fait, „poursuis, ma chère amie, et ne laisse pas décharger le président, car je l’entends incester sa fille, le petit drôle se met de mauvaises idées dans la tête, ses parents me l’ont confié, je dois avoir l’œil