[147] La fantaisie du vieux président Desportes vous amusera peut-être davantage : Prévenue de l’étiquette, qui s’observait chez le paillard d’habitude, j’arrive chez lui vers les 10 heures du matin, et parfaitement nue je vais lui présenter mes fesses à baiser dans un fauteuil où il était gravement assis, et du premier abord je lui pète au nez, mon président irrité se lève, saisit une poignée de verges, qu’il avait auprès de lui, et se met à courir après moi, dont le premier soin est de me sauver : „Impertinente,“ me dit-il, toujours en me poursuivant, „je t’apprendrai à venir faire chez moi des infamies de cette espèce.“ — Lui de poursuivre, et moi toujours de me sauver, je gagne enfin une ruelle, je m’y tapis comme dans une retraite impénétrable, mais j’y suis bientôt atteinte, les menaces du président redoublent, en se voyant maître de moi. Il brandit ses verges, il menace de m’en frapper, je me rencogne, je m’accroupis, je ne me fais pas plus grosse qu’un souris, cet air de frayeur et d’avilissement détermine à la fin son foutre, et le paillard le darde sur mon sein, en hurlant de plaisir. — „Quoi sans te donner un seul coup de verge,“ dit le duc. — „Sans la baisser même sur moi,“ répondit Duclos. — „Voilà un homme patient,“ dit Curval, „mon ami, convenez que nous ne le sommes pas tout à fait autant, quand nous avons en main l’instrument dont parle la Duclos.“ — „Un peu de patience, messieurs,“ dit Chanville, „je vous en ferai bientôt voir du même genre, et qui ne seront pas aussi patients que le président dont vous parle ici Md. Duclos.“ — Et celle-ci voyant que le silence que l’on observait lui laissait la facilité de reprendre son récit, y procéda de la manière suivante. — [148]„Peu de temps
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