Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/470

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il la fouette, renouvelle ses mauvais traitements pour la faire avorter, ou chez lui ou dès qu’elle est de retour chez elle ; si elle accouche chez lui, il la paye double. 57. Il l’enferme dans un cachot noir, au milieu de chats, de rats et de souris, il lui persuade qu’elle est là pour sa vie, et va chaque jour, se branler à sa porte en la persifflant. 58. Il lui enfonce des gerbes d’artifices dans le cul, dont les flammèches, lui grésillent les fesses, en y retombant. — Ce soir-là Curval fait reconnaître Zelmire pour sa femme, et l’épouse publiquement, l’évêque les marie, il répudie Julie, qui tombe dans le plus grand discrédit, mais que son libertinage soutient cependant, et que l’évêque protège un peu, jusqu’à ce qu’il se déclarera tout à fait pour elle, comme on le verra. — On s’aperçoit mieux que jamais ce soir-là de la haine taquine de Durcet pour Adélaïde, il la tourmente, il la vexe, elle se désole, et le président son père ne la soutient point. — Le treize. [359 —
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59. Il attache une fille sur une croix de St. André, suspendue en l’air et la fouette à tour de bras, sur tout le train du derrière, après cela il la détache et la jette par une fenêtre, mais elle tombe sur des matelas préparés, il décharge en l’entendant tomber, détaillez la scène qu’il lui fait pour légitimer cela. 60. Il lui fait avaler une drogue qui lui fait voir une chambre remplie d’objets horribles. Elle voit un étang dont l’eau la gagne, elle monte sur une chaise pour éviter l’eau. On lui dit qu’elle n’a point d’autre partie à prendre que de se jeter à la nage, elle s’y jette, mais telle tombe à plat sur un carreau et se fait souvent beaucoup de mal, c’est l’instant de la décharge de notre libertin, dont le plaisir avant a été de beaucoup baiser le derrière.