Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/520

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tour dans un endroit garni de pointes de fer, on précipite vers lui du haut de la tour plusieurs enfants des deux sexes, qu’il a enculés avant, il se plaît à les voir se transpercer, et à être éclaboussé de leur sang. 135. Le même, dont elle a parlé le 11 et 13 février et dont le goût est d’incendier, a aussi pour passion, d’enfermer six femmes grosses dans un endroit où elles sont liées sur des matières combustibles, il y met le feu, et si elles veulent se sauver, il les attend avec une broche de fer, les bourre et les rejette dans le feu ; cependant à demi rôties, le plafond s’enfonce, et elles tombent dans une grande cuve d’huile bouillante préparée en dessous, où elles achèvent de périr. 136. Le même de la Duclos, qui déteste si bien les pauvres et qui a acheté la mère de Lucile, sa sœur et elle, a été aussi cité par Desgranges (vérifiez-le), a pour autre passion, de réunir une pauvre famille sur une mine et de l’y voir sauter. 137. Un incesteur, grand amateur de sodomie, pour réunir ce crime à ceux de l’inceste, du meurtre, et du viol et du sacrilège et de l’adultère, se fait enculer par son fils avec une hostie dans le cul, viole sa fille mariée et tue sa nièce. 138. Un grand partisan de culs étrangle une mère en l’enculant, quand elle est morte, il la fout en con, en déchargeant, il tue la fille sur le sein de la mère à coups de couteau dans le sein, puis il fout la fille en cul quoique morte, puis, très assuré, qu’elles ne sont pas encore mortes et qu’elles souffriront, il jette, les cadavres au feu et décharge en les voyant brûler. C’est le même dont a parlé Duclos le vingt-neuf novembre qui aimait à voir une fille sur un lit de satin noir, c’est aussi le même que Martaine conte le premier du