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duègnes de leurs quadrilles. Ils s’emparent de leurs vieux et vilains culs, sollicitent des pets, en obtiennent, et sont au moment d’être aussi heureux que le maître des requêtes, si le souvenir des plaisirs qui les attendent aux orgies ne les contient pas. Mais ils se les rappellent, s’en tiennent là, congédient leurs Vénus, et Duclos continue :

« J’appuierai peu sur la suivante, messieurs, dit cette aimable fille ; je sais qu’elle a parmi vous peu de sectateurs, mais vous m’avez ordonné de tout dire, j’obéis. Un homme fort jeune et d’une très jolie figure eut la fantaisie de me gamahucher le con avec mes règles. J’étais couchée sur le dos, les cuisses ouvertes ; il était à genoux devant moi et suçait en soulevant mes reins de ses deux mains pour mieux placer le con à sa portée. Il avala et le foutre et le sang, car il s’y prit si adroitement et il était si joli que je déchargeai. Il se branlait, il était au troisième ciel, il paraissait que rien au monde ne pouvait lui faire autant de plaisir et la décharge la plus chaude et la plus ardente, faite en opérant toujours, vint bientôt m’en convaincre. Le lendemain il vit Aurore, peu après ma sœur, et en un mois il nous passa toutes en revue, au bout duquel il en fut faire autant sans doute à tous les autres bordels de Paris. »

« Cette fantaisie-là, vous en conviendrez, messieurs, n’est pourtant pas plus singulière que celle d’un homme, autrefois ami de la Guérin et qu’elle avait fourni longtemps, dont elle nous assura que toute la volupté consistait à manger des faux germes ou des fausses couches. On l’avertissait chaque fois qu’une fille se trouvait dans ce cas-là ; il accourait et avalait l’embryon en se pâmant de volupté. »

« J’ai connu cet homme-là, dit Curval, son existence et ses goûts sont la chose du monde la plus sûre. — Soit, dit l’évêque, mais ce que je connais d’aussi certain que votre homme, c’est que je ne l’imiterai pas. — Et d’où vient ? dit Curval. Je suis persuadé que ça peut produire une décharge, et si Constance veut me laisser faire, puisqu’on dit que la voilà grosse, je lui promets de faire arriver monsieur son fils avant le terme et de le croquer comme une sardine. — Oh ! l’on connaît bien votre horreur pour les femmes grosses, répondit Constance, on sait bien que vous ne vous êtes défait de la mère d’Adélaïde que parce qu’elle devint grosse une seconde fois, et si Julie m’en croit, elle prendra garde à elle. — Il est bien certain, dit le président, que je n’aime pas la progéniture, et que quand la bête est pleine, elle m’inspire un furieux dégoût, mais d’imaginer que j’ai tué ma femme pour cela c’est ce qui pourrait vous tromper. Apprenez, garce que vous êtes, que je n’ai pas besoin de motif pour tuer une femme, et surtout une vache comme vous que j’empêcherais bien de faire son veau si elle m’appartenait. » Constance et Adélaïde se mirent à pleurer, et cette circonstance commença à dévoiler la haine secrète que le président portait à cette charmante épouse du duc, qui,