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Page:Sade - Les Crimes de l’amour, 1881.djvu/184

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    Votre âme, pleine de grandeur,
    Toujours ferme, toujours égale,
    Sous la pourpre pontificale
    Ne dédaigne point le malheur.

Les autographes de Sade ne sont pas rares ; les amateurs d’autographes les recherchent avec empressement. L’Isographie des hommes célèbres ou collection de fac-simile (1823-1843, 4 vol. in-4º), en a publié une qui atteste les goûts dramatiques du personnage en question ; elle a été fournie par la collection de M. de la Porte, et nous la reproduisons fidèlement :

« Vive Dieu ! voilà au moins une lettre qui me plaît et je vous en remercie. C’est tout ce que je demandais. J’accepte l’arrangement proposé par M. Vaillant. C’est celui dont il m’avait parlé et qui a fait la matière de ma lettre d’hier. Voilà mon poème, et j’attends l’argent le plus tôt possible.

»Voici maintenant ce qui concerne la comédie. Je vous envoie franc de port deux exemplaires d’une comédie que je viens de faire représenter à Versailles, et qui, j’ose le dire, a eu le plus grand succès. Je remplissais moi-même dedans le rôle de Fabrice.