Page:Sade - Les Crimes de l’amour, 1881.djvu/194

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ment qu’il était poli jusqu’à l’obséquiosité, affable jusqu’à l’onction et qu’il parlait respectueusement de tout ce qu’on respecte. »

On lit dans la Nouvelle Biographie générale : « Sade conserva jusqu’à sa mort ses goûts et ses habitudes ignobles. Se promenait-il dans la cour, il traçait sur le sable des figures obscènes. Venait-on le visiter, sa première parole était une ordure, et cela avec une voix très-douce, avec des cheveux blancs très-beaux, avec l’air le plus aimable, avec une admirable politesse. C’était un vieillard robuste et sans infirmités. »

Il est question du marquis dans la Gazette noire par un homme qui n’est pas blanc, libellé attribué à Thevenot de Morandu.

Lalande, l’auteur du Dictionnaire des Athées, s’exprime ainsi, Supplément page 84 :

« Je voudrais pouvoir citer M. Sade ; il a bien assez d’esprit, de raisonnement, d’érudition, mais ses infâmes écrits le font rejeter d’une secte (athéiste) où l’on ne parle que de vertu. »

Il paraît que dans sa jeunesse Sade était possesseur d’un physique séduisant : « il