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Ersch dans sa France littéraire se borne à mentionner Aline et Valcour et les Crimes de l’Amour.

Commençons par les productions dramatiques. Le marquis aima constamment la comédie de société, et il se plaisait à faire jouer des pièces qui restaient d’ailleurs au-dessous du médiocre.

Il existe un drame en prose et en trois actes, imprimé à Versailles, l’an VIII, in-8º ; l’auteur ne se désigne que sous les initiales de ses prénoms et de son nom. Cette production a pour titre : Oxtiren, ou les Malheurs du libertinage, par D. A. F. S., Versailles, Blaizot, an VIII, 2 feuillets et 48 pages. Elle figure au catalogue de la bibliothèque dramatique de M. de Soleinne, nº 2542. Une note s’exprime ainsi : « L’auteur a beau prodiguer les noms de scélérat et de monstre à son héros, on sent qu’il le peint avec complaisance, d’après nature, qu’il lui prête ses sentiments. Il y a même beaucoup d’analogie entre sa propre histoire et le sujet de cette pièce. La théorie du crime se retrouve partout : « Ce valet m’impatiente, il frémit. Ces imbéciles-là n’ont point de principes ;