trouve ces personnages ayant les goûts cruels ou dépravés que Sade plaçait dans tous ses écrits. Il se met en scène sous le nom de Valcourt, et il retrace quelques traits de sa propre histoire. D’après la Biographie universelle, ce roman, moins immoral que Justine, est peut-être plus dangereux, parce qu’il n’offre pas des tableaux aussi dégoûtants. D’après M. Pigoreau (Petite bibliographie romancière), quelques extraits de cet ouvrage, choisis dans ce qu’il y a de plus admissible, ont été insérés dans deux romans fort oubliés aujourd’hui, publiés à l’époque du Directoire, et qui pourraient bien être aussi des productions de Sade : Valmor et Lydia. 1798, 3 volumes in-12 ; Alzonde et Koradin, 1799, 2 volumes in-18.
Les tirades ultra-philosophiques abondent dans le roman de Sade ; un des principaux personnages est un président aussi cruel que débauché, souillé de crimes et de turpitudes.
l’adresse de la veuve Girouard, 1795. Le nom de Sade et la marque ont disparu ; l’ouvrage est précédé d’une épigraphe de sept vers latins empruntés à Lucrèce et énonçant la pensée qu’il faut faire avaler aux enfants des breuvages amers, mais salutaires : « Nam veluti pueris absinthia tetra medentes… »