Page:Sade - Les Crimes de l’amour, 1881.djvu/257

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trèrent dans la maison, trouvèrent une femme nue, attachée sur une table ; le sang coulait de deux saignées faites aux bras ; les seins étaient légèrement tailladés, les parties sexuelles également incisées et baignées de sang. Lorsque les premiers secours lui eurent été prodigués, elle raconta qu’elle avait été attirée dans cette maison par le marquis ; le souper terminé, elle avait été dépouillée de ses vêtements, étendue et liée sur une table. Un homme avec une lancette lui avait ouvert les veines et pratiqué un grand nombre d’incisions sur le corps, le marquis s’était ensuite livré sur elle à ses débauches habituelles. Son intention, disait-il, n’était point de lui faire du mal, mais comme elle ne cessait de crier, et qu’on entendait du bruit dans les environs de la maison, le marquis de Sade disparut avec ses gens (Brière de Boismont, Gazette médicale de Paris, 21 juillet, 1869.)

Nous avons fait mention d’un livre allemand intitulé : Justine und Juliette, oder die Gefahren der Tugend und die Wonne des Lasters Kritische Ausgabe nach dem Franzosischen des marquis de Sade. Leipzig, Carl