dans le boudoir de madame de Pompadour et aux petits soupers du roi. Ce monarque que l’ennui dévorait, voulut connaître le libertin déjà fameux ; le cardinal de Fleury s’en mêla ; Sade vint prendre part à un souper auquel assistaient le roi, la maîtresse, le maréchal de Richelieu, les ministres Choiseul et Sartiges (sic).
Le souper se termina, comme d’usage, par une orgie ; Sade y joua un rôle si brillant que le roi, étonné et charmé, voulut lui faire visiter le Parc-aux-Cerfs, et lui demander ses conseils sur les perfectionnements à introduire dans ce sérail. Plusieurs des scènes décrites dans les quatre derniers volumes de l’œuvre de Sade, sont un récit de ce qui se passait parfois au Parc-aux-Cerfs.
Nous ne suivrons pas l’écrivain allemand dans tous les détails qu’il se plaît à raconter. Il nous dit que mademoiselle Aroult épousa un négociant nommé Sevrin ; Sade veut se venger sur l’homme qui lui a été préféré ; il l’attire dans un guet à pens et lui fait subir une horrible mutilation. Il entreprend ensuite un voyage en Italie, s’y