plus au moins les vertus impossibles dans l’âme de ceux qui professent ce culte que vous abhorrez.
— Ô grand homme ! Monsieur le duc, dit Raunai, dans le délire du bonheur, jamais la France n’aura de serviteurs qui nous vaillent.
Le duc :
— Raunai, serai-je votre ami ?
Raunai :
— Ah ! mon libérateur.
Le duc :
— Votre ami Raunai, votre ami, et c’est à ce seul titre que je vous conjure d’abandonner des erreurs, dont votre âme sera la triste victime.
— Raunai, dit impétueusement Castelnau, offre ton sang à notre libérateur… le mien… celui de ton épouse ; mais ne trahis jamais ta conscience ; ne sacrifie point par un désaveu humiliant dont ton âme serait loin, le bonheur éternel qui t’attend au sein de notre religion pure.
— Allez mes amis, dit le duc, vous presser davantage serait perdre le fruit de l’action que vient de me dicter mon cœur.