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Page:Sade - Les crimes de l'amour, Nouvelles héroïques et tragiques, tome 2, 1799.djvu/112

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d’être mêlé dans cette terrible aventure, passa sur le champ en Italie, et la malheureuse lady Stralson retourna seule à Herreford, où elle ne cessa de pleurer les deux pertes qu’elle venait de faire jusqu’à l’instant où l’éternel touché de ses larmes, daigna la rappeler dans son sein et la réunir dans un monde meilleur, aux personnes chéries et si dignes de l’être, que lui avaient enlevé le libertinage, la vengeance, la cruauté,… tous les crimes enfin nés de l’abus des richesses, du crédit, et plus que tout de l’oubli des principes de l’honnête homme, sans lesquels, ni nous, ni ce qui nous entoure, ne peuvent être heureux sur la terre.