Page:Sade - Philosophie dans le boudoir, Tome 2, 1795.djvu/10

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morceau de chair qui bientôt, je le vois, va vous effrayer par sa forme et que l’autre se promene sur les fesses, et chatouille, ainsi, l’orifice du cul… oui, de cette maniere, (pour faire voir à Eugénie ce dont il s’agit, il socratise Augustin lui-même), décalotez bien cette tête rubiconde ; ne la recouvrez jamais en polluant, tenez-la nue… tendez le filet, au point de le rompre… Eh bien ! voyez-vous déjà les effets de mes leçons… Eh toi, mon enfant, je t’en conjure, ne reste pas ainsi les mains jointes, il n’y a-t-il donc pas là de quoi les occuper ; promene-les sur ce beau sein, sur ces belles fesses.

Augustin.

Monsieur, est-ce que je ne pourrions pas baiser cette jolie demoiselle qui me fait tant de plaisir.

Madame de Saint-Ange.

Eh ! baise-la, imbécile, baise-la tant que tu voudras ; ne me baises-tu pas, moi, quand je couche avec toi ?