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Dolmancé.

Tout est dit. (À madame de Mistival.) Putain, tu peux te r’habiller, et partir maintenant quand tu le voudras. Apprends que nous étions autorisés, par ton époux même, à tout ce que nous venons de faire, nous te l’avons dit, tu ne l’as pas cru, lis-en la preuve ; (il lui montre la lettre) que cet exemple serve à te rappeler que ta fille est en âge de faire ce qu’elle veut, qu’elle aime à foutre, qu’elle est née pour foutre, et que si tu ne veux pas être foutue toi-même, le plus court est de la laisser faire ; sors, le chevalier va te ramener ; salue la compagnie, putain, mets-toi à genoux devant ta fille, et demande lui pardon de ton abominable conduite envers elle… Vous, Eugénie, appliquez deux bons soufflets à Madame votre mère, et sitôt qu’elle sera sur le seuil de la porte, faites-le lui passer à grands coups de pieds dans le cul. (Tout s’exécute.) Adieu, chevalier, ne vas pas foutre Madame en chemin, souviens-toi qu’elle est cousue, et qu’elle a la vérole, (quand tout est sorti.) Pour nous, mes amis, allons nous mettre à table et de là tous quatre dans le même lit. Voilà une