Page:Sadi Carnot - Reflexions sur la puissance motrice du feu, 1824.djvu/58

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lumes V − 1/116 V, V, et V + 1/267 V, sont petites relativement aux volumes eux-mêmes, on peut regarder les quantités de chaleur absorbées par l’air, en passant du premier de ces volumes au second, et du premier au troisième, comme sensiblement proportionnelles aux changemens de volume : l’on se trouve donc conduit à établir la relation suivante :

La quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1° l’air sous pression constante est à la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1° le même air sous volume constant, dans le rapport des nombres

1/116 + 1/267 à 1/116

ou bien en multipliant de part et d’autre par 116.267, dans le rapport des nombres 267 + 116 à 267.

C’est donc là le rapport qui existe entre la capacité de l’air pour la chaleur sous pression constante, et sa capacité sous volume constant. Si la première de ces deux capacités est exprimée par l’unité, l’autre sera exprimée par le chiffre 267/267 + 116 ou à peu près 0,700 ; leur différence 1 − 0,700 ou 0,300 exprimera évidemment la quantité de chaleur destinée à produire l’aug-