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Page:Saigey - Les Sciences au XVIIIe siècle.djvu/12

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PRÉFACE.

que l’Académie française, qui a omis d’appeler dans son sein des hommes tels que Molière et Diderot, pour ne citer que ces deux noms. Une histoire de l’Académie des sciences deviendrait donc facilement, entre les mains d’un auteur habile et compétent, une histoire des sciences elles-mêmes, et l’on y verrait naître et se développer dans leur vrai milieu tous les grands problèmes qui ont jusqu’ici excité la curiosité humaine.

Notre livre second, en rappelant par quelques traits le rôle de l’ancienne Académie, est donc destiné à corriger l’impression faite par le livre premier. La personne de Voltaire avait naturellement marqué notre premier tableau de son empreinte. Nous faisons une seconde esquisse où un grand nombre de personnalités apparaissent, où aucune ne prédomine.

Les traits que nous donnons à ce sujet sont empruntés principalement à un livre de M. Joseph Bertrand qui, en compulsant les procès-verbaux de l’ancienne Académie, en a retracé la vie intérieure et nous a montré les académiciens au milieu de leurs occupations de chaque jour.


C’est en combinant les impressions résultant de ces deux études successives, que le lecteur pourra se faire une idée de l’état des sciences au xviiie siècle.


Enfin, un appendice placé à la fin du volume comprend la liste complète des membres de l’Académie des sciences,