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CHAPITRE XIII

Conclusion : La méthode scientifique et la méthode littéraire.

Nous venons de passer successivement en revue, dans une série de chapitres, les travaux et les opinions de Voltaire sur ce qui touche à la physique proprement dite et aux sciences naturelles. Nous avons pu voir ainsi ce qu’un esprit d’élite, au milieu du xviiie siècle, savait de précis sur les différentes sciences, et nous avons pu juger, çà et là, chemin faisant, des changements qui se sont faits dans nos opinions et nos connaissances depuis une centaine d’années.

Mais ne peut-on pas nous reprocher d’avoir cédé à une fantaisie fâcheuse en présentant Voltaire sous les traits d’un savant ? Boileau objurgue avec raison les auteurs à qui il plaît de

Peindre Caton galant et Brutus dameret.

Ne dira-t-on point que nous avons fait quelque chose d’analogue ?