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Il n’a pas
Ores besoin de lanterne.
Il est pourtant si secret,
Si discret,
Que la clarté l’importune,
Craignant d’estre reconnu
Et tenu
Pour homme à bonne fortune.
Si dessus le lac amer
De la mer
Il estoit dans un navire ;
Les rots qu’il lache pour toy,
Que je croy,
Luy serviroient de zephire.
Aussi les moulins à vent
Bien souvent
En ont mis le grain en poudre,
Et l’eau que pissent ses yeux
En maints lieux,
D’autres moulins a fait moudre.
Moins de poils a ton matou[1],
Qui dort où
Tu te reposes la teste,
Qu’il n’a d’ennuis au cerveau,
Le bon veau,
Tant ta beauté le tempeste.
Las ! helas ! ô dur esmoy !
C’est de moy,
C’est de moy de qui je parle ;
- ↑ C’est ma mie Piaillon, à qui le card. de Richelieu faisoit
20 livres de pension. — V. Tallemant, III, 121, édit. in-18.