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Aussi leur fâcheuse haleine Se fait-elle bien sentir, Quant un rot tonne au partir De leur râtelier d’ébène ; L’air même en est infecté : Car, et l’hiver et l’été, Trinquer sans eau, c’est leur gloire, Et ces impures au boire N’aiment que la pureté.

Enfin leur charbon de terre Put * bien moins qu’elles ne font ; Enfin ma main se morfond, S’échaufFant sur l’Angleterre. C’est le pire des climats ; La nue y fait un amas D’objets tristes et funèbres ; Je n’y mange qu’en ténèbres Et n’y boit que des frimas.

On n’y marche dans les villes Que sur des cailloux pointus ; On n’y voit que pas tortus Et que morgues inciviles. Là, pour le haut du pavé. L’un est atteint et grevé Par le choc d’un coude rogue. Et l’autre avec un french dogue * Est entrepris et^bravé…