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Ronsard a dit, dans un sonnet (éd. elzév., I, 425) :
Le nombre d’or, nombre aimé du curé de Meudon.
(Note ce Jamet.)
6. Allusion aux jeûnes alors fréquents et à la saison
venteuse. l. m.
Ceci rappelle le refrain de la chanson : Un jour, le
bon frère Etienne :
7. Je n’ai pas besoin d’expliquer le G. On le devi-
nera aisément. Sainct-Gelays dit que le C le domine,
et l’appelle par cette raison sa lettre dominicale.
L. M.
8. L’auteur équivoque sur lettre double et sur bis-
sexte. Par lettre double, il entend épître trompeuse,
comme une lettre d’amour écrite par une femme à un
homme qu’elle n’aimeroit point. Par bissexte, il en-
tend malheur, conformément à l’erreur populaire qui
veut que les années bissextiles soient malheureuses ;
d’où il s’est formé, par corruption de bissexte, le mot
bissètre, dans la signification de malheur. l. m.
g. Les anciens marquoient de blanc les jours heu-
reux et de noir les malheureux. l. m.
Avant qu’entrer en oraison
Entendez l’ordre et la raison
Que le Dieu qui m’a tout entier,
Veut que l’on tienne en son psautier :