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Page:Saint-Martin - Esprit de Saint-Martin, 1836.djvu/146

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Rendons-lui cette vivacité, qui ne tient ni à la longueur de l’oraison, ni à la multitude des paroles (le Sauveur l’a dit lui-même), mais qui fait que tout ce que notre ame enfante, devient un feu dévorant qui dissout toutes nos souillures.

Rendons-lui cette vivacité, par laquelle nous obtenons que nos crimes soient oubliés : que le Seigneur s’empare de nous, et que nos parfums s’élèvent jusqu’à son trône.

Alors, nous pourrons dire avec la mère de Samuel : mon cœur a tressailli d’allégresse dans le Seigneur, et mon Dieu m’a comble

de gloire.

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Suspends tes jugemens, homme présomp-