Page:Saint-Pol-Roux - L’Âme noire du prieur blanc, 1893.djvu/112

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BÉNÉDICT, sous sa parure de pleurs.

C’était donc vrai qu’une voix irrésistible m’appelait ici !… (Ses bras au cou du damné.) O père, père, parlez-moi… d’Elle !…

Le Prieur D’autrefois.

Pour la voir, mire-toi dans mes yeux… Tes boucles blondes et tes regards d’iris furent les siens… Souvent ta mère menait son troupeau sur la roche voisine, près de la chapelle… De ma cellule j’entendais ses brebis bêler… Parfois ta mère chantait un cantique à la madone qui s’épanouit dans une niche, là… (désignant la gauche) derrière ces murailles…

Dehors, au côté désigné par le Prieur d’autrefois, s’élèvent de grêles bêlements puis une voix de jeune fille entonne un cantique.