Page:Saint-Pol-Roux - L’Âme noire du prieur blanc, 1893.djvu/70

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et sur la catastrophe des chaînes : « JamaisToujours !… Toujours-Jamais !… »

Ce disant, il simule avec ses bras ballants les vastes oscillations du balancier fantastique, puis il tombe épuisé.

A la suite de ce récit, Bénédict d’une pâleur de mort semble pétrifié.

Bénédict, se parlant.

Ce supplice est celui de ma mère, peutêtre !… Tout me pousse à lui demander : « N’avez-vous pas rencontré dans la fournaise une femme dont la chevelure fut jadis aussi longuement blonde que l’aumône d’un bon roy ?… » Mais je n’ose interroger…ayant peur de savoir… (S’apitoyant, au damné.) Je vous plains de toute ma pitié !…

Le PRIEUR D’AUTREFOIS, avec un regard de gratitude.

Que ton ange te garde de l’Enfer !