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Onésime, capitulant, applique son nez au goulot de la dame-jeanne et traduit son impression par trois jeux de narines enthousiastes.
Hi !… ha !… ho ! ..
Les deux frères prennent la dame-jeanne chacun par une anse d’osier, font quelques pas, s’arrêtent au milieu du chœur, déposent la dame-jeanne sur la dalle et causent, celle-ci entre eux, avec la même attitude que plus haut touchant leurs mains et leurs pouces. La dame-jeanne semble à la longue prendre une ampleur de personnage malin.
Athanase.
Si je ne m’abuse, je n’ai plus savouré le jus du raisin depuis mon entrée dans cette pieuse maison, il y aura quarante-quatre ans à la Chandeleur.