Page:Saint-Pol-Roux - La Rose et les Épines du chemin, 1901.djvu/72

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un zézaiement de graines dans une courge sèche, tous ces gens pressés d’acquérir à n’importe quel prix les positives banalités du hall.

Approché : — « Une de vos primeurs ? » tentai-je sur un ton d’évidente compassion. — « Soulevez le voile, seigneur, et choisissez ! » Je crus déshabiller une infante.

Les merveilles de fruits ! Un pris au hasard, coutumièrement ou peut-être à dessein je tendis une pièce d’argent. — « Gardez ! » m’infligea l’étrange personnage en secouant sa pluie de lion, et les hautains lingots de son œil posés sur mes épaules me firent bellement le saluer depuis le front jusqu’aux chevilles.