Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/113

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D’un regard à l’autre la voici demoiselle déjà.

Lui fallait-il pas le temps de grandir ?

Toute nue toujours, et que jolie !

Si je n’appréhendais d’abuser, discrètement je frapperais.

Mais lui faut-il pas le temps de se vêtir ?

Attendons encore l’espace d’un coup d’œil.

Une chemise, blanche comme un lange, à présent la couvre.

Risquons un appel timide.

Toc…

Eh laissons-lui le loisir de se blottir en la tulipe d’une robe !

Enfin !

Dieu, la belle dame !

Le moment est propice.

Toc toc…

La porte s’ouvre.

J’entre.