Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/136

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Irrité, je criai : « Tous je vous couperai, jets suzerains, pour qu’aux époques d’eau sculptée vos squelettes rosissent les joues blêmes des mendiants qui vont, leur culotte restée dans la gueule des chiens,

ô blonds hallebardiers gardant les âmes du vallon ! »

Alors chaque peuple de feuilles, comme une perruche ahurie, frissonna — sans que pourtant s’épanouissent les donjons d’émeraude, et point n’osais trancher la jambe ferme

des blonds hallebardiers gardant les âmes du vallon.

Désolé je m’enfuis, à travers les papillons hagards qui s’épivardent loin des