Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pourrissions dans les moustiers branlants de l’angélique Pays des Coiffes ; inutiles désormais loin des reclus qui nous vinrent ici remplir, nous revenons, accomplie notre destinée, à cette plage si sabuleuse depuis le départ des sandales, et notre guide fut la soif de reposer au lieu natal. »

Je compris que nul ne rendrait à ces oubliés le pieux service si le poëte ne daignait.

Aussi, commençant par les moindres, je me mis en devoir de vider sur la grève les Sabliers l’un après l’autre.

À cet office nous restâmes des heures, des jours, des semaines, des mois, des années, des lustres…

J’avais entrepris le dernier Sablier, le