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PETERMANN, arrivant avec un plateau, à Balandart.

Voulez-vous un verre de ça ?

TOUS, le repoussant.

Ah ! ah ! (Petermann boit un verre de punch et sort.)

BALANDARD, à Ernestine.

Recommençate.

ERNESTINE.
––––––Il mio caro Antonio,
––––––Per me broula d’amoro,
––––––Je demando pas mieux
––––––Que cédar à ses vœux.
BABYLAS.
––––––Ma tuo crudele patre
––––––Voudra-t-il donare
––––––La mano de sa figlia
––––––A l’inimico della patria.
ERNESTINE.
–––––––––Que faire ?
BABYLAS.
–––––––––Attendare !
ERNESTINE.
––––––Ascolto ! recognosco le pas
–––––––––Del mio papa.
BABYLAS, bas, à Ernestine.

Eh bien, qu’est-ce qu’il fait donc ?

ERNESTINE, de même.

Le voici ! Il lui a fallu le temps de s’habiller.