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pour l’homme, ces lieux déserts devraient nous faire horreur : car la vie en est absente et nous n’y saurions demeurer sans mourir.
N’y aurait-il pas dans ce sentiment, ou, pour mieux dire, dans cette sensation, comme un instinct nous avertissant que la vie, l’homme, la pensée humaine elle-même comptent pour peu de chose dans l’ensemble de la Nature ?