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En déjeunant, la Poésie
Fut le thème de nos discours,
Et le goût de cette ambroisie
À ma lèvre est resté toujours.
Pourquoi ? je ne saurais le dire,
Mais c’est un fait ; pour mon malheur,
Je souffre à présent le martyre
Qui s’attache au flanc du rimeur.
Je suis prisonnier de la Lyre ;
Apollon s’est fait mon geôlier.
Si rien ne calme ce délire
Je deviendrai fou à lier !
C’est toi, méchant petit gavroche,
Qui m’as fait ce cadeau fatal !
Ah ! que n’es-tu sur une roche
Resté dans ton pays natal