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Page:Saint-Saëns - Rimes familières.djvu/21

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MEA CULPA


Meâ culpâ ! je m’accuse
De n’être point décadent.
Dans les fruits trop verts, ma Muse
N’ose pas mettre la dent.

Les gambades périlleuses
Ne sont pas de mon ressort :
Ces gaîtés sont dangereuses
Pour qui n’est pas assez fort.