Page:Saint-Saëns - Rimes familières.djvu/41

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Ses branches se tordant ainsi que des reptiles
Croîtront dans l’avenir,
Quand on aura perdu des plantes inutiles
Même le souvenir.

À toi merci, prophète aux strophes téméraires,
Pour avoir deviné
Que le frêle arbrisseau, battu des vents contraires,
Était prédestiné !